Produits agricoles et industrie alimentaire : quelle relation ?

 L’agriculture est une activité recensée dans le secteur primaire tandis que l’industrie alimentaire se situe dans le secondaire. Pourtant, ces deux activités sont intimement reliées dans ce qu’on appelle la production de produits alimentaires finis. Agriculture biologique, denrées alimentaires, matières premières agricoles, etc. Voici des termes bien utilisés dans ce domaine.

L’industrie agroalimentaire

L’industrie agroalimentaire démontre une succession de transformation des produits agricoles et produits de pêche pour aboutir à la production de biens alimentaires. Pour un pays, elle constitue l’ensemble de tous les procédés économiques allant de l’exploitation à la transformation en passant par le conditionnement des matières premières agricoles pour avoir finalement des produits alimentaires humaines et animales destinés à la leur consommation. Par exemple, la matière première nécessaire à une laiterie-fromagerie est le lait: une ferme se concentrant sur la production biologique fournit le lait pour obtenir du beurre, fromage et autres produits dérivés. Pour plus de détails, cliquez sur ce lien. En somme, le secteur agroalimentaire s’occupe de tous les processus qui se passent depuis le stade agricole jusqu’à la consommation. L’industrie agroalimentaire connaît une fulgurante ascension, car elle est pour la promotion et le développement de l’agriculture biologique: cette dernière est une technique qui prône l’équilibre naturel. Bref, ces deux activités du secteur primaire et secondaire sont interdépendantes, c’est-à-dire que le développement de l’une dépend de l’autre et vice-versa.

Pour une agriculture biologique

L’agriculture biologique est en réalité une mode de production dont les techniques et pratiques utilisées pour l’agriculture et l’élevage sont pour le respect de l’environnement. Ce type de production agricole exclut ainsi l’utilisation de procédés et de produits qui ne respectent pas ces règles de l’agriculture biologique comme l’utilisation de produits chimiques et des intrants OGM (organisme génétiquement modifié). L’industrie alimentaire favorise la promotion de l’agriculture biologique, car l’Etat prône cette politique afin de pousser, même les petits agriculteurs, vers cette nouvelle orientation agricole. En France par exemple, ce sont plus de 70 % des industries agroalimentaires qui transforment des produits agricoles biologiques en biens alimentaires finis. En effet, ceci conduit également à la création d’activités et d’emplois: un argument de force qui pousse les dirigeants à l’adopter. Les produits sont alors de meilleure qualité, car la compétitivité est rude. Enfin, il existe des labels tels que «AB» et Eurofeuille qui certifient que les matières premières utilisées dans la transformation sont des produits issus de cette agriculture de qualité supérieure.

Maillons en amont et en aval

En amont, plusieurs acteurs sont concernés par cette chaîne allant de l’agriculture biologique à la production des produits dans le secteur alimentaire. Il y a tout d’abord les producteurs préparateurs ou les agriculteurs et les éleveurs, et ce, peu importe la taille de leur exploitation. En aval, on trouve les établissements préparateurs, composés des entreprises et industries alimentaires où les matières premières agricoles seront transformées en biens alimentaires de consommation. Il existe des entités durables qui créent une interdépendance entre ces deux acteurs: Une forte demande en produits agroalimentaires biologiques requiert une meilleure production et les revenus des agriculteurs dépendent de cette quantité de production. Selon des études effectuées au sein de la Banque Mondiale, 80 % de la population pauvre dans le monde vive grâce à l’Agriculture. Ainsi, cette dernière soutient la prolifération de l‘industrie alimentaire dans de nombreux pays afin de renforcer les chaînes valeurs alimentaires et d’assurer la sécurité alimentaire de chaque pays. C’est aussi un moyen efficace pour renforcer l’économie en intégrant les petits et moyens agriculteurs dans le circuit économique. Plusieurs points d’interventions sont pris en cause depuis la production comme l’utilisation de matériels innovants à plus forte valeur ajoutée, la transformation, le conditionnement et la commercialisation.